Écriture,  Réflexions

L’estime

Je ne vais même pas m’excuser de ne pas avoir écrit ici pendant si longtemps puisque de toute façon je ne diffuse pas ce blog hors cercle privé ou presque, pour le moment. Et je pense que le texte qui suit vous donnera un apperçu du pourquoi, bien que le sujet soit redondant…

Je vous souhaite une bonne et déprimante lecture !

Bien amicalement,


L’estime

Il suffit que je déballe pour que les gens s’emballent. D’incompréhensibles émois provoqués par une main si peu sûre, prolongement d’une forme floutée, vaporeux réservoir de proses, miteuses, moi.

Ehontée d’ouvrir publiquement ce réceptacle de mots qui bouchonnent, de phrases qui frissonnent, de silences qui s’époumonent… Me voici au carrefour d’un sentier bourdonnant de sens qui n’en ont pas, brouillon de vie, fond sans puit.

Pourquoi oserais-je ? Comment pourrais-je ? Quelle trahison serait-ce de happer des esprits attentifs, de baiser Narcisse, déjà promis à une noyade certaine, dans le remous vaseux et corrosif de mes verbes novices. A peine dégrossis, mouchetés de résidus gluants.

Suis-je prête à recevoir une pluie de condamnations pour avoir bravé ma condition de non érudite, assurément non et pourtant… J’en viens une fois de plus au constat sans cesse évoqué, à cette envie non révoquée.

N’en déplaise à mon mental déguisé, je ne puis décemment m’en défaire…

4 commentaires

  • Sergi

    Là vérité cligne sous l apesanteur de tes mots
    Laisse ces mots te guider
    Tu n as pas besoin que te tes sens pour voir
    Tu as le potentiel qui te reviens de droit
    Nous, simples lecteurs posons nos yeux sur tes aveux
    Et nous nous réjouissons de suivre un procès de si bonne augure

  • Flore

    Eh bien moi je les aime tes mots, tes phrases, tes pensées sauvageonnes.
    Des mots posés sur le quotidien, sur les émotions, tout joliment, avec un vocabulaire agréable à lire.
    Je ne vois pas pourquoi tu n’aurais pas légitimité à écrire. Si cela te procure le moindre plaisir, alors la culpabilité et le doute n’ont pas lieu d’être. Alors laisse ta prose se coucher sur le papier, pour le plus grand bonheur des yeux lecteurs!

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